Le défenseur palestinien Mohammed Saleh, dont la maison a été détruite pendant le conflit, a appris quelques jours avant le début du tournoi la mort de son oncle, de sa tante et de leurs enfants, mais a tenu à disputer la compétition.
« Aujourd’hui, ma famille est soumise à une guerre d’extermination. Nous jouons au football pour eux, pour Gaza, pour notre cause », a-t-il affirmé après le match, dans des propos rapportés par l’AFP.
Au moment d’entrer sur la pelouse dimanche, Saleh n’avait plus de nouvelles de sa famille depuis deux jours. « Ils vivent dans une tente sur un terrain vague… Que Dieu les aide », a-t-il déclaré.
Jibril Rajoub, président de la fédération palestinienne de football, a proclamé : « Cette équipe est le symbole le plus noble de notre identité nationale. »