Moussaoui : Sans la résistance, les ordures sionistes et takfiristes seraient répandues dans le pays
« Nous avons réussi, avec nos alliés en Syrie et en Iran, de recouvrer beaucoup de positions qui représentaient des brèches au niveau de la protection au Liban et en Syrie », a indiqué M. Moussaoui au cours d'une cérémonie organisée à Cana (Liban-Sud) à la mémoire des martyrs du village.
« À l'heure où nous remplissons cette mission, les forces politiques libanaises qui tiennent la plus grande partie du pouvoir administratif et politique n'assument pas leurs responsabilités nationales vis-à-vis des citoyens (...). Nous demandons à ces forces : voulez-vous également assumer la responsabilité de votre échec à remplir vos devoirs fondamentaux au niveau de la résistance ? Votre incapacité à nettoyer le pays des déchets était-il dû à l'ingérence du Hezbollah en Syrie ? Ou bien est-ce en raison de l'activité persistante de la résistance face à l'ennemi sioniste ? » s'est-il interrogé, non sans ironie.
Et M. Moussaoui de poursuivre : « En leur for intérieur, les Libanais se disent : s'il est impossible de faire confiance à cet État pour se débarrasser des déchets et assurer le courant électrique et l'eau potable, comment alors s'en remettre à lui pour faire face à l'ennemi sioniste et au danger takfiriste ? Sans la résistance, les ordures sionistes et takfiristes rempliraient le Liban tout entier, à présent, du sud au nord et d'est en ouest. Les colonies se seraient répandues aux quatre coins du pays et auraient volé notre eau. Les takfiristes auraient semé la corruption sur notre territoire. La résistance mérite que les Libanais lui adressent un salut (...) ».
Et d'ajouter : « Nous soulignons notre attachement à notre engagement d'édifier un État capable, juste et fort. Nous voulons que le Liban soit un pays uni, doté d'institutions constitutionnelles capables d'assumer leurs responsabilités. (...) L'État vers lequel ils ont prétendu tendre ou qu'ils ont dit édifier n'était en fait qu'un agrégat de sociétés privées auxquelles l'argent des Libanais était assuré et qui ne pouvaient ensuite assumer leurs responsabilités à l'égard de ces derniers. Nous, en contrepartie, sommes soucieux d'édifier un État sur base du vivre-ensemble et du sacrifice, et non sur les intérêts convergents (...) », a-t-il conclu.
Le même message a été repris en substance par le mufti jaafari, cheikh Ahmad Kabalan, qui s'est déchaîné, dans son prêche du vendredi à Bourj Brajneh, contre « la classe politique corrompue », estimant que « le triptyque armée-peuple-résistance représente le cran de sécurité pour le Liban ».
olj
