Les rêves d’un loup déguisé en mouton
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, cherche à sortir de son isolement et à présenter le régime illégal des occupants comme « l’ami du peuple iranien ».
Dans un message vidéo le 22 janvier 2017, Netanyahou s’est adressé au peuple iranien sur la politique intérieure et étrangère du gouvernement iranien. Réitérant son soutien à la fitna postélectorale de 2009, il s’est adressé au peuple d’Iran espérant que ce message touchera toutes les couches de la population.
Les déclarations sur les réseaux sociaux, de défenseurs des droits de l’homme sur la violation des droits des Palestiniens, ont posé beaucoup de problèmes au régime sioniste.
La résolution condamnant la colonisation israélienne par le Conseil de sécurité de l’ONU a poussé Netanyahou à détourner l’opinion publique et à manifester un souci apparent pour le peuple d’Iran alors qu’Israël n’a jamais manifesté le moindre souci pour les musulmans.
Comment un régime qui tue les enfants pourrait-il s’inquiéter du peuple iranien ? En se prétendant « l’ami du peuple d’Iran », Netanyahou ne cherche qu’à couper le peuple du gouvernement, et à provoquer des divisions.
En critiquant le soutien de l’Iran à Bachar el Assad et au front de résistance, il a reconnu l’échec de ses complots en Syrie, de son soutien et de ses ventes d’armes aux groupes terroristes qui représentent pour le régime sioniste, de gros revenus.
La poursuite du conflit en Syrie est un moyen de faire oublier la question palestinienne et d’occuper l’opinion internationale. Israël qui n’a jamais respecté ses promesses et les accords, est le principal responsable de la crise qui touche la région.
Dans ses discours préélectoraux, Trump avait souhaité le transfert de l’ambassade américaine dans la ville de Qods, et Trump et Netanyahou sont tous deux, opposés à l’accord sur le nucléaire avec l’Iran.
Netanyahou cherche en brandissant la menace de l’Iran, à attirer l’attention des dirigeants occidentaux et à constituer un front international contre l’Iran afin de poursuivre l’engagement américain au Moyen orient.
