L’Ayatollah Taskhiri, un homme de dialogue dans le monde islamique et un défenseur de l'unité

12:34 - September 07, 2020
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Téhéran(IQNA)-Un webinaire en l'honneur du porte-drapeau du rapprochement des écoles islamiques, l'Ayatollah Mohammad Ali Taskhiri, a été organisé le 4 septembre 2020 à Beyrouth, par l’attaché culturel iranien au Liban, avec la participation d'ulémas, d'élites intellectuelles et d'éminentes personnalités de communautés et de groupes religieux, culturels et sociaux.

La réunion était présidée par l'écrivain et militant politique palestinien, Mustafa al-Ladawi, qui a évoqué la grande position scientifique, religieuse et sociale, et les efforts de cet honorable défunt dans le domaine de l'unité et du rapprochement des écoles islamiques.

Abbas Khameyar, attaché culturel iranien, a considéré ce rassemblement comme une source d'honneur et de fierté, et a déclaré : « Il est réjouissant d’assister à une telle réunion qui dépasse les frontières du Liban et de l'Iran, et les cadres religieux, sectaires et raciaux. Cette réunion est un honneur pour l'Ayatollah Taskhiri qui, au cours de sa vie, a défendu le monothéisme et le rapprochement entre religions et les écoles, et après sa mort, a rassemblé des adeptes de toutes les religions ».

Le cardinal Bashara al-Ra'i, au nom des maronites libanais, a exprimé ses sincères condoléances et a déclaré : « Quiconque est au courant du mouvement de ce grand défunt constatera qu'il était un érudit religieux qui avec sagesse, faisait de l'homme l'axe principal de son attention et encourageait le dialogue et le rapprochement entre les nations ».

Le cheikh Bilal al-Mulla, représentant du cheikh Abdul Latif Daryan, mufti sunnite du Liban, a présenté les condoléances du mufti du Liban et les caractéristiques de cette honorable personnalité et a déclaré : « Ce grand défunt était l’artisan des projets axés sur l'unité et un porte-drapeau de la réforme et du dialogue ».

Le cheikh Ali Al-Khatib, vice-président de l'Assemblée islamique suprême chiite du Liban, a présenté ses condoléances aux autorités religieuses et aux centres islamiques, et a déclaré : « Notre regretté Allameh, compte tenu de ses capacités scientifiques et culturelles, a fait de grands efforts pour la communication entre les pays islamiques ».

Mohammad Al-Samak, secrétaire général de la Conférence islamique sur l'islam et le christianisme, a déclaré : « L’Ayatollah Taskhiri n'était pas seulement un érudit musulman qui prêtait attention à l'unité islamique, mais une personne dont les croyances n’autorisaient pas les divergences ».

Le cheikh Sami Abu al-Mani, Secrétaire général de l'Institut Al-Irfan Al-Tawhidiyah des Druzes du Liban, a exprimé ses condoléances à la secte druze à l'occasion de la disparition de l'Ayatollah Taskhiri, et a déclaré qu’il était parmi ceux qui avaient fait les plus grands efforts pour l’unité dans le monde de l’islam et dans le monde en général.

Le Cheikh Maher Hamoud, secrétaire général de l'Union mondiale des ulémas de la résistance, a déclaré : « Ce grand défunt a fourni un modèle spécial d’érudits islamiques qui invitent à l'islam, et tous ceux qui sont travaillent dans ce domaine devaient suivre son exemple ».

Le Révérend Riyad al-Jarjour, Secrétaire général du Groupe de dialogue arabo-chrétien, a également exprimé ses condoléances et déclaré : « Nous avons perdu un savant pieux, un moudjahid et un assistant du messager de Dieu et des Saints Imams, un religieux qui a combattu le takfir et œuvré pour l’union des chiites et des sunnites ».

Ibrahim al-Masri, ancien secrétaire général de l’association Jamaat-e-Islami des Frères musulmans, se référant à un verset du Saint Coran sur le djihad et le martyre, a présenté l'Ayatollah Taskhiri comme un exemple de ce verset et a déclaré : « Il était un des participants les plus éminents aux conférences sur l'unité islamique aux côtés du cheikh Yusuf al-Qaradawi et du cheikh Faisal Molavi ».

Le cheikh Mohammad Al-Maoud, président du Conseil consultatif des oulémas palestiniens, a présenté ses condoléances au guide suprême et au peuple iranien et à sa famille, et a déclaré : « L'ayatollah Taskhiri a longtemps travaillé pour le rapprochement des écoles islamiques à tous les niveaux ».

Le révérend Antoine Zoe, secrétaire général du Comité épiscopal pour le dialogue entre le christianisme et l'islam, a évoqué certains aspects de la personnalité de l'Ayatollah Taskhiri et a déclaré : « Il savait très bien que l'unité est essentielle dans les temps modernes. Il avait une personnalité douce, aimable, sage, intelligente, gentille et unique ».

Le cheikh Zuhair Al-Jaeed, coordonnateur du Front d'action islamique libanais, a remercié le conseiller culturel iranien pour la tenue de cette réunion, et a déclaré : « Nous sommes réunis aujourd'hui, pour honorer une figure exceptionnelle du monde islamique ».

Le cheikh Hassan Abdullah, chef du cercle culturel central du mouvement Amal, a présenté ses condoléances et a déclaré : « Sa mort est une grande perte car les efforts de l’Ayatollah Taskhiri avaient fait de lui un modèle ».

Le cheikh Hassan Abdullah, président du conseil d'administration de l'Assemblée des érudits musulmans, a déclaré : « L’Ayatollah Taskhiri faisait partie de ces personnes qui prenaient des responsabilités et suivaient le travail afin de pouvoir le terminer selon la volonté de Dieu ».

Le cheikh Bilal Sa’id Sha’ban, secrétaire général du Mouvement monothéiste islamique au Liban, a déclaré que l'Ayatollah Taskhiri était un combattant infatigable et que la maladie ne l’avait pas empêché de poursuivre ses travaux.

Le cheikh Hossein Shehadi, directeur du Centre pour le développement et le dialogue des religions et des cultures, a déclaré : « Je connaissais l’Ayatollah Taskhiri depuis 50 ans. Ses articles, ses études et ses recherches encourageaient l'unité par la voie de la morale et de l'éducation ».

Le cheikh Akram Barakat a présenté ses condoléances à l'Imam du temps (as), au guide suprême de la Révolution, à la famille du défunt et à ses amis, et a déclaré que l'Ayatollah Taskhiri était l’homme de l’unité islamique, abrahamique et humaine, et que la clé de son succès était son humanité et son respect de la wilayat.

Le cardinal Sibouh Sarkisian, représentant des orthodoxes iraniens, a déclaré que l'Ayatollah Taskhiri n’appartenait pas seulement à l'Iran mais était une figure mondiale qui avait joué un rôle important dans le dialogue entre chrétiens et musulmans.

Yahya Abu Zakaria, l'une des personnalités médiatiques du réseau d’information « Al-Mayadin », a décrit la personnalité éminente de l'Ayatollah Taskhiri et sa haute position parmi le peuple algérien, et a déclaré : « Le Cheikh Taskhiri était un juriste et un leader du dialogue inter islamique et islamo-chrétien, et appelait à l'unité ».

Le cardinal George Saliba, cardinal orthodoxe libanais, a déclaré que l'Ayatollah Taskhiri était un symbole de justice et qu’il avait guidé de nombreuses personnes sur le droit chemin.

Seyed Jafar Fazlullah, chef de l'Institut libanais de pensée islamique contemporaine, l'a décrit comme un partisan de l'unité et a déclaré : « Il a voyagé dans toutes les régions du monde pour créer l'unité et le rapprochement entre les musulmans et les autres religions, malgré les oppositions et les hostilités ».

Le président de l'Association des ethnies arabes, Maan Bashour, a déclaré : « La République islamique d'Iran a subi une grande perte ainsi que tous ceux qui ont appelé à l'unité et au rapprochement dans l’ummah arabe et islamique. Malgré ses orientations religieuses, intellectuelles et politiques, l'Ayatollah Taskhiri était un pont entre les religions et les enfants de cette nation ».

L’Hodjat-ol-islam Sayed Ali Al-Sayed Qasim, chef du Centre pour le dialogue des religions et cultures libanaises, a déclaré à propos de l'Ayatollah Taskhiri : « Nous avions besoin d'un tel modèle de pensée, d'éveil et de perspicacité, et tous les intellectuels devraient le considérer comme leur modèle dans leur mission ».

Talal Hatum, directeur Radio Al-Risalah, a déclaré : « Il n'est pas surprenant que le Liban, avec toutes ses tribus, loue l'Ayatollah Taskhiri, car il était un juriste, un juge, un professeur, un penseur et un chercheur en matière de jurisprudence et de sciences religieuses, et l’auteur de nombreux ouvrages de jurisprudence, et d’ouvrages sur le dialogue interreligieux, l’économie et les droits de l’homme ».

Seyed Yousef Nooruddin de la Radio Al-Noor, a décrit l'Ayatollah Taskhiri comme une « mer de charité et de bénédictions » qui s'étendait aux horizons lointains et offrait ses bénédictions à tous ceux qu’il rencontrait.

À la fin de la réunion, le cheikh Ahmad Al-Zain, mufti de Sidon, a déclaré : « Le cheikh Mohammad Ali Taskhiri était un porte-drapeau du rapprochement entre les écoles islamiques, chiites et sunnites, et l'un des promoteurs de l'unité islamique ».
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