Le maître Shahat Mohammad Anwar (1950-2008) a grandi dans une région influencée par les récitations du cheikh Al-Zanati et de Mahmoud Hamdi Al-Zamel. Shahat utilisait indépendamment chaque mot et le prononçait séparément comme le faisait Hamdi al-Zamel. La particularité de la récitation de Shahat est l'harmonie, l’unité et l’équilibre entre les composants de sa récitation.
Aujourd'hui, dans l'espace virtuel, la nouvelle génération n'a pas toujours la patience d'écouter une récitation complète et cela empêche l'apprentissage d’une lecture régulière et harmonieuse.
Une question qui peut être utile pour les lecteurs de la nouvelle génération à propos de Shahat, est de savoir ce qui a rendu la lecture de Shahat si belle. Si nous voulons répondre à cette question, nous devons savoir quelles sont les caractéristiques d'une œuvre d'art dont le premier principe est la régularité et sa relations avec le public.
Shahat a des principes, des règles et des cadres. Comme la récitation de Manshawi, Abdul Basit et Mustafa Ismail, sa récitation est régulière. Le deuxième principe est la symétrie. Il y a un équilibre entre les mélodies de Shahat et Mustafa Ismail dans de leur récitation. Un exemple peut être entendu dans sa célèbre récitation des premiers versets de la sourate Shams.
Dans la récitation du maître Shahat Anwar, le rythme est beaucoup plus régulier que dans la récitation du maître Abdul Basit. Bien que la récitation d'Abdul Basit ait un modèle fixe, la récitation de Shahat est spéciale.
À une époque, les récitations de Shahat étaient un critère pour les juges des compétitions et les concurrents dont les récitations étaient plus près de celles de Shahat, obtenaient plus de points.
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